Parcours découverte
La maternitéHaut de page ▲
Bienvenue sur le sentier découverte !
Pierre Oteiza vous présente l'élevage du porc basque de la maternité aux parcs d'élevage en montagne.
Récupérez votre dépliant à la boutique indiquant le parcours au coeur de la magnifique vallée des Aldudes où vous découvrirez un sentier pédagogique sur l'élevage du porc basque. Ce sentier est en accès libre et gratuit. Il est ouvert toute l'année. Des QR CODES sont présents sur le parcours, n'hésitez pas à les Flasher ! La randonnée est facile et dure environ 1h. Munissez-vous de bonnes chaussures et d'un bâton (disponible dans la boutique).
Plongez dans l'histoire de cette vallée et de ses villageois en prenant un âne près de la maternité, comme le faisait le docteur Dufilho qui changeait de monture au pied de la montagne pour aller visiter ses patients dans les fermes les plus éloignées entre 1937 et 1953.
Après la balade, une pause gourmande s'impose ! Venez découvrir nos jambons, nos différents saucissons, nos pâtés et cochonnailes dans l'espace dégustation aux Aldudes à côté de la boutique. Une ambiance "comme à la maison" dans la grande salle ou sur la terrasse ombragée, vous permettra de prolonger le plaisir de votre balade autour d'une planche gourmande.
--> Consulter la carte de l'espace dégustation
C'est parti !
La première étape du parcours vous permet de Faire le tour de la maternité et d'observer les porcelets courir dans leurs enclos !
En 1981, la race porc basque était menacée et en voie de disparition, mais grâce à la ténacité de quelques éleveurs, celui-ci retrouve sa place dans la vallée des Aldudes.
Dans ces 11 parcs, les truies arrivent et mettent bas dans les 10 jours. Le porcelet y restera de sa naissance à 2 mois. Sous les cabanes, la truie nourrira 6 à 10 petits porcelets jusqu’à leur sevrage. Les porcelets pèseront alors 20 kg.
Cabane des ânesHaut de page ▲
ATTENTION PASSAGE CANADIEN ! Lors de cette deuxième étape veuillez prendre le petit portail sur la droite afin de passer avec votre âne.
Pendant la période estivale, les ânes près des cabanes de la maternité attendent patiemment les enfants pour partir en balade sur le sentier pédagogique "Découverte de l'élevage du porc basque".
Le sentier démarre devant la Maison Pierre Oteiza puis s'éloigne vers les premiers contreforts de la montagne où les troupeaux de porcs basques paressent au soleil ou à l'ombre des arbres.
25 à 30 porcs basques sont regroupés en troupeaux, dans les clairières, au milieu des chênes, des châtaigniers et des hêtres.
Partez à leur rencontre, observez-les de près et vous en saurez plus sur leur mode de vie en plein air !
Les rapacesHaut de page ▲
De ce magnifique point de vue vous pourrez apercevoir les vols de vautours fauves, gypaètes barbus, groupes de milans, buses et grands corbeaux, le vent du sud vous donne l'impression de pouvoir les toucher.
Le Vautour Fauve : « siarre » en Basque. Ce grand planeur de 2.80m d’envergure et d’un poids de 8kg, en moyenne, profite des différents courants d’air pour se déplacer. Ce grand rapace fréquente les paysages ouverts avec falaises et dénivelés importants. Le Pays Basque est donc, pour lui, un excellent terrain de chasse. À la recherche de charognes (moutons, chèvres…), il peut parcourir jusqu’à 100km pour se nourrir. Cette espèce est protégée sur l’ensemble du territoire national et s’accouple généralement au mois de janvier. Avec une incubation de 50 jours environ, le petit apparaît dans le nid durant le mois de mars. Il devra attendre les mois de juillet et août avant de prendre son envol pour 30 belles années dans nos montagnes. On recense aujourd’hui près de 800 couples dans les Pyrénées françaises.
Le milan royal : Reconnaissable à sa tête blanche et sa queue rousse triangulaire, ce grand rapace migrateur raffole des zones agricoles dans lesquelles il est facile d’y trouver ses proies (charognes, rongeurs, reptiles…). Le couple de Milan royal parade au-dessus du nid avant de s’accoupler. La femelle pond en moyenne 3 œufs par ans au mois de mars. Les jeunes prendront leur envol deux mois plus tard. Son proche « cousin », le milan noir, possède un plumage brun sombre. À l’inverse du milan royal, sa queue est droite et non pas échancrée. Ce rapace est plus attiré par les zones humides (lacs, étangs…).
SevrageHaut de page ▲
Bienvenue à l'étape 3 ! En montant, vous apercevrez en contre-bas les porcelets basques dans les pentes à l'ombre des châtaigniers ou près de leur cabane en bois. Ils arrivent dans ces parcs à l'âge de 6 semaines à 2 mois et resteront jusqu'à leurs 4ème mois. Là ils s'habitueront à vivre ensemble à la montagne ; à s'approvisionner et à goûter l'herbe et les premières céréales.
Une fois identifié, bouclé, tatoué, le porc basque grandit en montagne, sur des parcours d’herbes, de landes et de forêts, afin de préserver les parcelles et leurs ressources. Les porcs sont élevés au nombre de 25 à l'hectare.
Parc d'élevage du porc basqueHaut de page ▲
Vous arrivez à l'étape 4 ! Voyez combien le porc basque apprécie la tranquillité et ces grands espaces à l'ombre des chênes et des châtaigniers.
Vers l'âge adulteHaut de page ▲
À l'étape 5, au bout du chemin, les porcs basques vivent dans les sous-bois bien protégés du soleil.
De 1 an à 15-16 mois, le porc basque se nourrit de glands, de châtaignes, d'herbes, de racines et de céréales locales provenant de la zone AOP du Pays Basque..
Arrivé à l’âge adulte, le porc pèse entre 140kg et 160kg.
Attention ! Le portail est fermé et le chemin n'est pas accessible au public.
Magnifique vue Haut de page ▲
Les étapes 6, 7 et 11 vous montrent à quel point notre vallée est magnifique. Profitez de la splendide vue sur Orrega (Roncevaux) et sur Eznazu, petit quartier des Aldudes où le pastoralisme se transmet au fil des générations.
Le Col de Roncevaux est un col des Pyrénées occidentales situé près de la frontière franco-espagnole et qui culmine à 1057m d'altitude. Première étape du chemin de St Jacques de Compostelle dans la péninsule ibérique, c'est aussi le lieu célèbre de la bataille de Roncevaux durant laquelle le premier chevalier de Charlemagne, Roland, perdit la vie en 778.
Chêne centenaireHaut de page ▲
L'étape 12 vous propose d'admirer ce grand chêne qui fait partie des "arbres remarquables" de France. C'est un arbre vivant exceptionnel de par son âge, sa taille et sa forme. Il appartient à la famille des ligneux (très robuste) qui représente un patrimoine naturel et culturel qui doit être conservé. Chaque chêne planté dans cette forêt appartient à une famille du village.
La flore Haut de page ▲
À l'étape 8, le climat doux et humide du Pays-Basque, offre une grande diversité de plantes et de fleurs. Fougères, digitales, plantes carnivores, mousses et lichens sont particulièrement prolifiques dans notre région. Vous retrouverez également cette diversité pour les arbres : chênes, hêtres, châtaigniers, frênes, buis, houx, bouleau, acacia... De nos jours, les arbres fruitiers de variétés anciennes (pommiers, cerisiers, pêchers) se font de plus en plus rares mais sont protégés par les hommes dans des vergers conservatoires. Il y a 25 ans, nous avons replanté 100 pommiers de variétés anciennes du Pays Basque et 50 châtaigniers sur la ferme. La cerise d’Itxassou, par exemple, ne compte réellement que 5000 arbres maintenus grâce à la replantation réalisée par des associations locales depuis quelques années.
En parcourant le sentier de terre, vous pourrez découvrir la flore de montagne : ajoncs, bruyères, callunes, fougères... Vous retrouverez, tout au long de l'année, une diversité de fleurs et de plantes importante.
Digitale pourpre : C'est une belle fleur rose, mais ne vous fiez pas à son apparence car toutes les parties de cette plante sont toxiques. Attention à ne pas toucher ou à manipuler avec des gants.
Ajonc : Très répandue au Pays Basque, c'est une plante qui pousse printemps comme hiver. Gare où vous mettez les pieds, car même si elle n'est pas dangereuse, une petite piqure est vite arrivée.
Acacia : Arbre rustique avec une croissance rapide qui peut vite atteindre les 25m de haut. Son tronc crevassé lui donne une allure très noble et le démarque des autres arbres.
Bruyère : Une plante vivace et intéressante que vous retrouverez beaucoup au Pays Basque. Elle a une floraison longue et est assez répandue ce qui augmente vos chances d'en voir pendant vos balades en montagne ou dans de beaux petits sentiers du Pays Basque.
Vers le balconHaut de page ▲
Pour l'étape 9, une pause admirative et silencieuse s'impose ! Laissez-vous bercer par le calme apaisant...
Continuer tout droit jusqu'au balcon pour contempler les alentours.
Balcon de la valléeHaut de page ▲
Félicitations ! Vous êtes arrivés au balcon de la Vallée !
Une magnifique vue panoramique s'offre à vous avec une table d'orientation.
Vous pouvez dès à présent sortir votre casse-croûte et vous installer autour des deux tables en pierre pour une pause gourmande bien méritée ! Une fois que vous avez profité du paysage, revenez sur vos pas et sur la droite après le portail, continuez sur le sentier.
Pentes entretenues et terrier du renardHaut de page ▲
Au niveau de l'étape 13, faites preuve d'observation et essayez de trouver le terrier du renard.
Le renard des Pyrénées : Ce carnivore très rusé possède une ouïe très fine et une excellente vue qui font de lui un chasseur hors pair ! En effet, le renard possède une technique de chasse très particulière : le mulotage. Cette technique consiste à bondir sur les rongeurs les deux pattes en avant et lui confère une grande agilité et une patience inégalable. Pratiquement omnivore, il est capable de changer son alimentation en fonction de son habitat. La plus part du temps, il se nourrit de petites proies vivantes, de charognes mais aussi de baies. Ce canidé pèse environ 6-7kg et s’accouple généralement au début de l’hiver. Les renardeaux naissent au mois de février aux nombres de 3 à 6 dans le terrier.
Afin de préserver les pâturages et de respecter la nature, chaque porc basque possède un anneau au niveau du groin. Celui-ci leur permet de se nourrir, sans fouiller profondément le sol et ainsi éviter le retournement de la terre tout en la préservant. Les porcs se consacrent ainsi pleinement à l’entretien des parcelles montagneuses de leur zone d’élevage...
Les clotûres électriques que vous pouvez trouver tout au long du sentier servent à protéger les cochons des sangliers qui labourent et détruisent les sols et leur biodiversité.
Baignoire pour les troupeauxHaut de page ▲
À l'étape 14, retrouvez l'ancienne "Baignoire" créée par 13 bergers en 1960 pour traiter les troupeaux de brebis avant de monter en estive. C'est la première de la Vallée.
Il y a également un terrain communal où chaque ferme de la Vallée plantait son chêne.
Chemin de pierresHaut de page ▲
Parmi les chênes centenaires, trouvez l'ancien chemin bordé de pierres reliant les 3 villages de Banca, Urepel et Les Aldudes. La Maison rouge et blanche que vous pouvez apercevoir est la première maison de la vallée.
L'étape finale se trouve au bout de ce chemin, vous arriverez devant un petit portail, qui annonce la fin du parcours, pensez à le refermer.